ETUDIER AU QUÉBEC : COMMENT S’Y PRENDRE ?
Chaque année, le Québec reçoit environ 25 000 étudiants étrangers qui viennent pour compléter leurs formations. La plus grande province du Canada offre une éducation de haut niveau et une reconnaissance internationale des diplômes qui y sont obtenus. Le coût de la vie y est aussi relativement moins élevé que dans d’autres provinces du Canada ou d’autres grands pôles d’études Nord-américains.
Les étudiants étrangers viennent pour des formations collégiales ou universitaires. Avant d’entamer les études en présentiel, les candidats doivent entreprendre une procédure en deux temps. D’abord au niveau provincial (sélection) puis au niveau fédéral (admission).
1-Demande d’admission dans un Établissement d’enseignement désigné
C’est le premier acte qui engage le futur apprenant au Québec dans ses démarches.
La lettre d’admission s’obtient après une demande dans un Établissement d’enseignement désigné (EED). Un EED est une structure d’enseignement reconnue par les autorités canadiennes ou québécoises comme étant capable de recevoir des étudiants étrangers. Il existe une liste officielle de ces établissements d’enseignement. Il est à souligner que l’obtention de la lettre d’admission d’un EDE est l’acte qui permet d’accéder à la deuxième étape du processus.
2-Demande du Certificat d’acceptation du Québec
Le Certificat d’acceptation du Québec (CAQ) est un document qui atteste que la province a étudié votre profil et accepte de vous recevoir sur son territoire comme un résident temporaire, notamment un étudiant étranger. Il est délivré par le ministère de l’Immigration de la francisation et de l’intégration (MIDI) après une procédure en deux étapes. Le CAQ s’obtient facilement en 20 jours ouvrables. Le temps d’attente est généralement plus long surtout avec les impacts de la pandémie liée au coronavirus.
3-Demande du permis d’études
L’obtention du CAQ va permettre de soumettre une demande de permis d’études au niveau du fédéral qui demeure le seul responsable de l’admission des étrangers sur tout le territoire canadien. L’étude de la demande du permis d’études est examinée
Suivant des dispositions du Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés (RIPR), et de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR). L’agent d’immigration examine surtout si le candidat :
- Respectera les conditions de son admission au Canada;
- Est interdit de territoire au Canada;
- Est capable de payer sa scolarité et de subvenir à ses besoins ;
- Quittera le Canada à la fin de ses études.
La demande du permis d’études peut aboutir soit à la délivrance du permis soit à un refus. Dans le cas d’une acceptation, le candidat qui reçoit son permis complète les formalités pour voyager en toute tranquillité au Canada. Un permis d’études au Canada offre beaucoup d’avantages pour l’étudiant qui peut travailler jusqu’à 20 heures par semaine mais aussi pour son conjoint le cas échéant. Ce dernier peut bénéficier d’un permis de travail à temps plein. Malheureusement, beaucoup de candidats essuient un refus et n’arrivent pas à bénéficier de ces belles opportunités. L’une des causes majeures à ces échecs est le mauvais montage de leur dossier. C’est pourquoi, il nous paraît toujours utile d’insister sur la nécessité pour les Candidats de se rapprocher d’un cabinet expérimenté comme le nôtre pour les accompagner dans ce processus.